En 2008, voit le jour une maison d’édition française : DCW Editions qui est l’acronyme de Desbordes, Cazer, Winkler.
La marque se veut éditrice objets, ayant leurs racines dans le passé, pensés aujourd’hui, pour être projetés dans le futur. Ces objets ont comme points communs : bien pensés, bien dessinés, bien fabriqués.
Les créateurs de cette marque sont Philippe Cazer et Frédéric Winkler, qui commencèrent cette aventure avec comme seul bagage l’exclusivité des droits de reproduction d’une lampe articulée conçue en 1921 pour l’industrie par un ingénieur, Bernard-Albin Gras.
Cette lampe est bien évidemment la fameuse lampe GRAS, point de départ du luminaire du XXe siècle, la première lampe articulée de l’histoire.
Frédéric Winkler explique : « L’avantage des objets du XXème siècle est qu’ils nous sont familiers. On n’est jamais heurté avec eux, juste un peu bousculés. Ils réussissent à nous projeter dans l’avenir tout en gardant des racines dans le passé ». Il se lance alors dans l’édition de luminaires par amour des objets.
L’objet, compagnon du quotidien, pensé pour durer, est un témoin entre les générations. La nostalgie n’est pas le fil conducteur de DCW éditions. Seuls, le beau et le juste sont éternels.
DCW éditions édite des objets intemporels, qui ne cèdent pas aux sirènes de l’air du temps.
« Les lampes dans la maison, c’est l’équivalent des accessoires, chaussures et sacs dans la mode « , raconte Fréderic Winkler.
En outre, ajoute-t-il, « l‘immobilier est devenu inabordable dans les grandes villes. S’offrir un bel éclairage permet de changer complètement l’ambiance d’une pièce à relativement peu de frais ». Pour cela, Fréderic Winkler fait fabriquer un peu partout, Chine mais aussi Belgique et France.
Plusieurs designers ont eu la chance de collaborer avec la marque DCW afin de créer des collections plus étonnantes et admirables les unes que les autres. Parmi eux, on retrouve notamment : Bernard-Albin Gras, Bertrand Balas, Bernard Schottlender, Ilia Sergeevich Potemine, Dominique Perrault & Gaëlle Lauriot-Prévost.
Ces collections dialoguent étonnamment entre elles : Lampe Gras, Mantis, In The Tube, la lampe ISP, Here Comes the Sun, Les Acrobates de Gras, les miroirs MbE…
La plus connue est bien sûr la lampe Gras, éditée par le célèbre ingénieur Bernard Albin Gras.
En 1921, Bernard-Albin Gras créée une gamme de lampes pour l’industrie et les bureaux d’études. La particularité de la lampe et ce qui la rend étonnante, est son ergonomie et la simplicité de sa mécanique – ni vis, ni soudure – qui lui confère une robustesse à toute épreuve.
Mais Bernard-Albin Gras est aussi un des premiers designers du XXème siècle : non content d’innover, il ajoute à ses créations une esthétique fonctionnelle originale.
Connue et vendue à travers le monde entier, la lampe Gras entre alors dans la légende.
Ensuite, on retrouve la collection ” Here comes the sun” de Bertrand Balas. Ce dernier est un architecte originaire de Toulouse, né en 1935. Il aime notamment contempler les couchers de soleil sur la Garonne.
En août 1970, il crée le luminaire Here Comes the Sun. Ce luminaire est évidemment inspiré par soleil.
A première vue, cette lampe originale ressemble à toutes les lampes. Mais allumée, la suspension Here Comes the Sun devient magique. La nuit devient douce, et rassurante.
La collection ISP est une véritable icône du design et porte son nom des initiales de son designer : Ilia Sergeevich Potemine.
Ingénieur artiste de 30 ans, Ilia créée une lampe intrigante devant laquelle un tas de questions nous viennent à l’esprit : Qu’est-ce ? Mystère ? Un objet de l’espace ? De quelle époque ?
Esthétiquement, rien ne lui ressemble. Ce n’est pas l’interprétation d’un luminaire existant, ce n’est pas une réédition d’un passé oublié. C’est un objet contemporain, c’est un bijou de lumière qui éclaire un univers mystérieux.
Sans interrupteur ni variateur, la lampe ISP est un bijou de mécanique dans une capsule de laiton.
Du mystère à la lumière, en passant par l’éclipse, le rapport à l’objet est une expérience.
Enfin, nous ne pouvions pas présenter les collections de DCW sans citer “In the sun” de Dominique Perrault & Gaëlle Lauriot-Prévost.
Dans le cadre du réaménagement du Pavillon Dufour du Château de Versailles, Dominique Perrault et Gaëlle Lauriot-Prévost ont imaginé une collection de luminaires en hommage au Roi-Soleil.
De la pièce éclairée éclot une atmosphère toute particulière. En applique, plafonnier ou suspension, la magie s’empare du lieu.
Cette collection » In The Sun » rayonne de ses ombres joyeuses et de ses lumières festives, dorées et argentées.
Bien d’autres collections sont présentes a travers DCW Éditions telles que “Mantis” de Bernard Schottlander ou encore “Biny“ de Jacques Biny.
Ces lampes semblent défier les lois de la pesanteur. La poésie de l’objet invite au rêve ; l’élégance sur un fil…
Pour plus d’informations sur ses produits, contactez-nous.
Laisser un commentaire